D’après une photo et un titre de Marc-Yvan C. (Janvier 2022)
L’incendie du ciel a déjà calciné
Les verts sapins qui, pénitents en bure blanche,
Veillent à la procession d’heures à peine nées.
Leur silhouettes calmes, hiératiques, tranchent,
Sur ces nues lourdes de feu, de miel, d’or,…
Un vent s’essouffle, alors que la nuit s’endort,
À attiser dans les ombres et le noir des branches.
Gardiens d’une pénombre hélas condamnée
Immaculés protecteurs de ces avalanches,
Ces vigies entendent les corbeaux ricaner.
Elles s’en moquent, imperturbables : leur revanche
Est d’être irremplaçables sentinelles nées
Pour sauver, de leur grand sacrifice in fine,
Un monde qui, sans elles, flanche ou calanche.
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