Petite fable affable d’après un aphorisme de Sénèque
& sur un vers de Marc-Yvan Custeau
Ce matin où mon matou mata trois mâtins
Ça pleurait par les paniers et dans les niches.
On ne se consolait pas, d’où le baratin
À propos de l’incident qui fort mal la fiche !
Un félin boutant trois mastifs !… À lui seul !
On se consolait en médisant sur la ruse
Du pendard qui l’éloignait, toujours, du linceul ;
Sur l’aide d’une "bête" - Qui sait ?! - une intruse
Qui lui permit d'se jouer, sous les tilleuls,
Des cabots à qui on cherchait même des excuses…
On accusa les mauvais penchants d’un aïeul
Qui ont pourri cette descendance percluse ;
Condamna le temps, la chance et les glaïeuls
Qui ont gêné les manœuvres de ces trois buses !
On en avait mal aux mots tant et tellement
On causait, oubliant, chez ces toutous peu tendres,
Que la vérité, il faut dire uniquement,
Las, à qui est vraiment disposé à l’entendre !
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