Petite fable affable
Une abeille qui s’affaire croise un bourdon,
Un bourdon au gras bedon qui paresse
Et l’interpelle depuis un gros chardon
De sa voix de bombardon : « Allégresse
Est ma vie à voir la tienne mon amie !
- Mais, j’ai grand joie à œuvrer pour ma ruche
Qui m’en saura gré, un beau jour, d’une façon
Ou de l’autre : je ne suis point cruche ;
On m’offrira plus et mieux, cher Voraçon !
- Crois-tu à tes vains mots tout d’insolence ?!
Quand on travaille bien, gagne-t-on gros lot ?!
On ne reçoit pas plus de reconnaissance
Ou plus d’argent… Mais à faire plus de boulot ! »
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