La nuit noire noie mes jours
Dans cet infernal séjour
Où gémir, ou geindre, est inutile
Et où pleurer n’est que plus futile
Encor’. Je reste debout
Flétri, meurtri et à bout
Mais droit et dévorée la colère
Malgré ces ombres tentaculaires,
Les ténèbres de la Mort.
Car je sais que tel est mon sort…
Et c’est le seul destin qui se partage.
Blessés par le bât de l'âge,
Soyons et restons sans peur.
Ni soumission. Ni torpeur.
Affrontons sans crainte la pénombre
Des temps qui viennent et sont bien plus sombres
Que la nuit noire de nos jours
Où se noie notre séjour ;
Y gemir, en geindre est inutile
Et pleurer n’est, las, que plus futile
Alors restons tous debout
Même meurtris, même à bout.
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