Je perds, peu à peu, ma vigueur et ma joie
Et me quittent des amis parfois.
Aucun espoir, dans mon lointain, ne rougeoie
En plus rien, hélas, je n’ai foi.
Quand on vit dans un monde bourgeois
Plus crétin que celui des villageois,
Vite on dépare : souventesfois,
Idée ou talent sont feux grégeois
Traqués sans merci, en rabat-joie,
Comme au temps des croisades et des montjoies.
Aussi, me fuient mes forces et ma joie ;
Je résiste toutefois.
Si nul espoir, dans mon lointain, ne rougeoie,
J’avance tout-à-la-fois.
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