Cycle historique - Petite fable affable
Un grand poète maria
À la gloire la plus mystique
L’ Alexandre qui paria,
Matin, face à quelques sceptiques,
Pouvoir dominer, flegmatique,
Le monde connu, le distendre,…
Il proclama donc, frénétique :
« Non, nul n’est plus grand qu’Alexandre ! »
Roi d’un peuple de parias,
Aux us et aux mœurs ascétiques,
Il réussit - Victoria ! -
À annexer à la Pontique,
Une Perse un peu chaotique
À l’Indus, et sans plus attendre,
Une Egypte fort exotique
Car nul n’est plus grand qu’Alexandre !
Mais Thanatos injuria
Ce soldat devenu mythique
Lui collant la malaria :
Un insecte peu sympathique
Fit du héros un être étique
Qui mourut. Et ça fit esclandre !
Mais qui savait, chez les moustiques,
Que nul n’est plus grand qu’Alexandre ?
Homme, gare aux poux et aux tiques
!
Même si, paix soit à ses cendres,
On crie toujours depuis l’Antique :
« Non, nul n’est plus grand qu’Alexandre ! »
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