Petite fable affable
Devant un un grand concours de curieux,
Un magnat reçu une rebuffade
Qui mortifia ce prétentieux,
Le pire salonnard à la vie fade
Qu’on eût connu au pays des Mondains,
Avare d’argent mais pas de dédain.
Il était emprunté, pas comme ce hère
Qui pleurait misère au coin de sa rue
Sans secours du quidam ni du rosaire,
Mais qui gardait sa fierté à la crue
Digne et non pas fat, sage sans faconde
Ni donneur de leçon à tout le monde.
Matin, le pacha lui dit : « T’es heureux
Ou quoi ? Tu ne cesses de me sourire
Alors que tu possèdes pas un creux
De poêle usée où mettre un œuf à frire.
Que faire sans l’argent qui nous rend libre
Alors que précaire est ton équilibre?
- Qu’ai-je à perdre ?… Rien ?… Qu’ai-je à gagné ?… Tout !
La vraie richesse est de ne rien attendre
De personne : un gueux n’est pas un toutou ;
La vraie liberté, pourras-tu l’entendre,
Est de ne rien devoir à personne !
Et penses-y toi que tout hérissonne… »
Un magnat reçu une rebuffade
Qui mortifia ce prétentieux,
Le pire salonnard à la vie fade
Qu’on eût connu au pays des Mondains,
Avare d’argent mais pas de dédain.
Il était emprunté, pas comme ce hère
Qui pleurait misère au coin de sa rue
Sans secours du quidam ni du rosaire,
Mais qui gardait sa fierté à la crue
Digne et non pas fat, sage sans faconde
Ni donneur de leçon à tout le monde.
Matin, le pacha lui dit : « T’es heureux
Ou quoi ? Tu ne cesses de me sourire
Alors que tu possèdes pas un creux
De poêle usée où mettre un œuf à frire.
Que faire sans l’argent qui nous rend libre
Alors que précaire est ton équilibre?
- Qu’ai-je à perdre ?… Rien ?… Qu’ai-je à gagné ?… Tout !
La vraie richesse est de ne rien attendre
De personne : un gueux n’est pas un toutou ;
La vraie liberté, pourras-tu l’entendre,
Est de ne rien devoir à personne !
Et penses-y toi que tout hérissonne… »
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