Petite fable affable
Un grand dadais, fort boutonneux, s’exclame
Voyant un docu’ sur « la fin de vie »,
Avec sa mère : « Quiconque te blâme,
Ne me laisse pas, je n’en ai pas envie,
Mam’, à la seule merci de machines,
Vivre dans un état végétatif…
Je ne veux pas, même si on te chine,
Être branché, béat, contemplatif,
À des fils pour me faire vibrer l’échine.
Débranche tout : je préfère mourir,
Que de me sentir peu à peu pourrir ! »
Après cela à quoi bon discourir…
La mère se leva sans mot ni phrase
Et débrancha l’ordi’ et la télé,
Le lecteur dvd sans plus d’emphase,
Puis le MP3, la WI-FI et la Play,…
Vite elle s’est désabonnée du câble,
A arraché du téléphone les fils
Elle lui a même pris son portable…
Il fallait voir la face et le profil
De ce gamin des plus insupportables :
Là, ce jeunôt a bien failli mourir
Oublieux qu'deviser sans réfléchir
C’est tirer sans viser, ni coup férir.
Là, ce jeunôt a bien failli mourir
Oublieux qu'deviser sans réfléchir
C’est tirer sans viser, ni coup férir.
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