Mon Dieu, que c’est triste un ciel bleu sans nuages
Posé sur un si verdoyant paysage
Quand on n’y voit que reflets et lueurs de faux.
Mon Dieu, que c’est triste quand le goût vous fault
Au doux chant des oiseaux, que le cœur vous manque
Au parfum des fleurs. L’esprit à l’échafaud
Tout mon être est là, lourd et las, comme en manque.
Mais ce beau tableau champêtre qui me flanque
N’émeut guère le poète-saltimbanque :
Son soleil me laisse froid et ses nues… nu.
Insensible à ce bucolique voyage
Des sens auquel m’invite, sans retenue
L’horizon, tout seul, je dérive au sillage
Du temps, vers de sombres pensers bien connus…
Posé sur un si verdoyant paysage
Quand on n’y voit que reflets et lueurs de faux.
Mon Dieu, que c’est triste quand le goût vous fault
Au doux chant des oiseaux, que le cœur vous manque
Au parfum des fleurs. L’esprit à l’échafaud
Tout mon être est là, lourd et las, comme en manque.
Mais ce beau tableau champêtre qui me flanque
N’émeut guère le poète-saltimbanque :
Son soleil me laisse froid et ses nues… nu.
Insensible à ce bucolique voyage
Des sens auquel m’invite, sans retenue
L’horizon, tout seul, je dérive au sillage
Du temps, vers de sombres pensers bien connus…
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