Hélas, les pierres volent à nouveau
Car un vrai fou a mis le feu aux poudres,
Pierres tombales mises au caniveau
Des espoirs de paix entre bons rivaux
Pour une terre de caillasses, plus sèche
D’amour qu’un désert, que l’on dit pourtant
« Sainte » et où on se déchire le temps
De vies trop vite, trop courtes, qu’assèchent
Des hommes tuant au nom de leurs Cieux,
Des dogmes que l’on dit nés des Dieux…
Oui, les pierres volent à nouveau
Car un fou qui n’en a rien à foutre
Et ne se soucie, las, que de divots
Ou de guerrière foudres, passant outre
Des vies qu’il méprise et, pire, des gens
Qu’il entendrait éradiquer sans peine.
Il fait un piédestal à la haine
À coups de petits cailloux, l’indigent
Auprès des saints rochers de cette terre
Où roulent ces pierres qui tout enterrent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire