Petite fable affable
Ma foi, « les sots sont un peuple nombreux »
Écrivait Florian, lucide.
Les crédules, sans être acide,
Le sont tout autant et bien heureux
Qui le sait pour ne se fiez à eux.
Un homme avait un ami très proche
Qui n’ayant pas d’oursin en poche
Jouait tout ce qu’il avait pu gagner.
Et même beaucoup plus. Et par poignées.
Cela lui coûta sa compagne,
Biens et maison de campagne…
Endetté pour deux générations,
Il annonce avoir eu sa ration
De problèmes et d’ennuis en somme.
« Je vais corriger une âme amollie
Par le jeu, dit-il à notre homme.
Briser ces chaînes d’airain qui me lient
Au jeu, ma coupable faiblesse
Devenue indigne maîtresse.
Je renonce à la roulette, aux cartes et aux dés.
Écrivait Florian, lucide.
Les crédules, sans être acide,
Le sont tout autant et bien heureux
Qui le sait pour ne se fiez à eux.
Un homme avait un ami très proche
Qui n’ayant pas d’oursin en poche
Jouait tout ce qu’il avait pu gagner.
Et même beaucoup plus. Et par poignées.
Cela lui coûta sa compagne,
Biens et maison de campagne…
Endetté pour deux générations,
Il annonce avoir eu sa ration
De problèmes et d’ennuis en somme.
« Je vais corriger une âme amollie
Par le jeu, dit-il à notre homme.
Briser ces chaînes d’airain qui me lient
Au jeu, ma coupable faiblesse
Devenue indigne maîtresse.
Je renonce à la roulette, aux cartes et aux dés.
- Mais cela ne se peut sans se faire aider.
Cette addiction est terrible
Tout autant que sexe, drogue ou fumée.
L’ami, l’échec te guette. Programmé.
- Ne me crois-tu donc pas de force
À lutter et vaincre ce qui pourrit
Ma vie, m’a si profondément meurtri ?
- J’ai peur que non… et dès l’amorce. »
Là, l’autre fait : « Qu’est-ce que tu paries ? »
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