Désormais, tu as pour nouvelle adresse
Là où les alizés la peau caressent,
Où le jour est senteurs, hâle et douceurs
Là où même le temps a oublié l’heure
Et où tu peux redevenir penseur
Quand parfois, lassées de toi, les nues pleurent…
Tu as choisi pour séjour ces lieux
Où tu es inconnu même des dieux,
Où tu es toi, sans souci ni artifice
Où la nuit se donne à la nuit,
La nuit qui a, suave édifice,
Saveurs, repos et langueurs pour fruits…
Tu demeures donc en ces antipodes
Tout d’indolence balançant entre odes,
Patience et silence, ce néant
De nos vies sans sel que l’on croit si « belles »,
Dans une île, oasis dans l’océan,
Navire dont tu règnes sur l’embelle…
Tu penses souvent à nous me dis-tu,
Toi qui qui as laissé ton rêve têtu
D’aventure te mener à ce monde,
Derrière le fil de l’horizon,
Laissant le reste de la mappemonde
À sa morne routine, à ses prisons…
Derrière ce fil sur lequel glisse
Un rideau d’azur tendu, où, complice,
Le drap à peine froissé de l’océan
S’accroche, tu as laissé faim et guerres,
Bien pensants et mécréants céans
À leurs questions, tiennes naguère…
La fuite était donc solution ?
Allons, toi qui n’étais que passions !…
Je te laisse à tes paradisiaques
Beautés et retourne à cette laideur
Qui fait mes jours et rend insomniaques
Mes nuits, toujours plus seul et frondeur…
Là où les alizés la peau caressent,
Où le jour est senteurs, hâle et douceurs
Là où même le temps a oublié l’heure
Et où tu peux redevenir penseur
Quand parfois, lassées de toi, les nues pleurent…
Tu as choisi pour séjour ces lieux
Où tu es inconnu même des dieux,
Où tu es toi, sans souci ni artifice
Où la nuit se donne à la nuit,
La nuit qui a, suave édifice,
Saveurs, repos et langueurs pour fruits…
Tu demeures donc en ces antipodes
Tout d’indolence balançant entre odes,
Patience et silence, ce néant
De nos vies sans sel que l’on croit si « belles »,
Dans une île, oasis dans l’océan,
Navire dont tu règnes sur l’embelle…
Tu penses souvent à nous me dis-tu,
Toi qui qui as laissé ton rêve têtu
D’aventure te mener à ce monde,
Derrière le fil de l’horizon,
Laissant le reste de la mappemonde
À sa morne routine, à ses prisons…
Derrière ce fil sur lequel glisse
Un rideau d’azur tendu, où, complice,
Le drap à peine froissé de l’océan
S’accroche, tu as laissé faim et guerres,
Bien pensants et mécréants céans
À leurs questions, tiennes naguère…
La fuite était donc solution ?
Allons, toi qui n’étais que passions !…
Je te laisse à tes paradisiaques
Beautés et retourne à cette laideur
Qui fait mes jours et rend insomniaques
Mes nuits, toujours plus seul et frondeur…
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