Au fil de ces ruelles qui s’enlacent,
Qui se prélassent puis se délacent,
Dorment quelques façades pénombrées
Nues, qui presque s’embrassent dans l’ombrée
En cent discrètes amours domestiques.
Flotte un parfums d’herbes aromatiques,
Sur les discrètes oreilles des volets
Ouvertes sur la lumière envolée.
Ces venelles baignées de douceur chaude,
Chassent aux nues le soleil en maraude.
Les murs tièdes résonnent en choeur
Du bonheur de se frôler l’âme et le cœur.
Au gré de ces voies détournées qui gardent
De lourds secrets d’antan, mes pas bavardent
Avec les caniveaux toujours séchés,
Rigoles empierrées, ébréchées.
On est à l’heure lasse des siestes
Mais la rue résonne encore des restes
Du plaisir de ces jeux d’enfants, ailleurs
Oubliés, laissant échos baffouilleurs
Ici, le village se dissimule
À l’été sous les fleurs, coeurs roses, flammules
Rouges, et leur écrin sans fin reverdi.
Elles sont enduit aux murs assourdis
Par le clair obscur complice et réveillent
Ces maisons vieillies qui s’ensommeillent
Dans le souvenir du temps disparu,
Qui se promène avec moi par ces rues,
Quand, chez moi, le vent froid corne et emporte
Au charroi d’hiver joies de toutes sortes…
Qui se prélassent puis se délacent,
Dorment quelques façades pénombrées
Nues, qui presque s’embrassent dans l’ombrée
En cent discrètes amours domestiques.
Flotte un parfums d’herbes aromatiques,
Sur les discrètes oreilles des volets
Ouvertes sur la lumière envolée.
Ces venelles baignées de douceur chaude,
Chassent aux nues le soleil en maraude.
Les murs tièdes résonnent en choeur
Du bonheur de se frôler l’âme et le cœur.
Au gré de ces voies détournées qui gardent
De lourds secrets d’antan, mes pas bavardent
Avec les caniveaux toujours séchés,
Rigoles empierrées, ébréchées.
On est à l’heure lasse des siestes
Mais la rue résonne encore des restes
Du plaisir de ces jeux d’enfants, ailleurs
Oubliés, laissant échos baffouilleurs
Ici, le village se dissimule
À l’été sous les fleurs, coeurs roses, flammules
Rouges, et leur écrin sans fin reverdi.
Elles sont enduit aux murs assourdis
Par le clair obscur complice et réveillent
Ces maisons vieillies qui s’ensommeillent
Dans le souvenir du temps disparu,
Qui se promène avec moi par ces rues,
Quand, chez moi, le vent froid corne et emporte
Au charroi d’hiver joies de toutes sortes…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire