Petite fable affable d’après L. de koninck
Sous un ciel gris qui de larmes luit,
Dans un flot de fumée, un parapluie
Fait de l’œil à une ombrelle : « Ah, belle,
Douce ombelle, ne me sois pas rebelle ! »
Elle n’aime sa voix grinçante comme un
Vieux portail rouillé des plus communs.
Sous cape, elle rit comme une baleine
De ce balourd l’aimant à perdre haleine
Et, plus délurée que dévergondée,
Elle appelle au beau temps quand, à l’ondée
Lui, il aspire. Ils ne se rencontrent,
Qu’abandonnés, lorsque le ciel montre
Un climat doux, clément, coincés tous deux,
Dans un placard aux relents odieux.
Là, en séducteur, il fourbit ses armes,
Use et abuse sans fin de son charme :
« Me lasser de ta vue ou de ta vie,
M’amie, je n’en ai, ma foi, nulle envie ! »
Quand il s’ouvre ainsi, elle s’en balance
Et ne lui offre, hélas, que son silence.
« Je rêve de sortir avec toi,
Matin, à l’heure où dégouttent les toits ! »
Fait-il, voyant qu’elle prend l’eau, l’histoire.
Mais l’ombrelle le snobe, ostentatoire,
Car elle n’aime que le soleil, beau temps,…
Et songe aux étés qui durent longtemps,
Qu’orages et averses par trop ternissent
La peau fleurie des belles Bérénice.
Les yeux mouillés notre noir pébroc
Un jour de giboulées se dit, had hoc,
Quittant la blanche donzelle que faire
Plus différents qu’eux deux serait affaire
Bien difficile et donc que vouloir
Croquer la pomme vaut pépins, douloir,…
Et malgré sa soif d’amour, il renonce,
À la péronnelle au cœur sec l’annonce.
Elle en rit en se donnant toute au vent
Qui soulève ses dentelles souvent.
La sagesse que l’on dit populaire
Prétend de longue main que « les contraires
S’attirent comme le font deux aimants »
Mais… c’est rarement vrai chez les amants !
Dans un flot de fumée, un parapluie
Fait de l’œil à une ombrelle : « Ah, belle,
Douce ombelle, ne me sois pas rebelle ! »
Elle n’aime sa voix grinçante comme un
Vieux portail rouillé des plus communs.
Sous cape, elle rit comme une baleine
De ce balourd l’aimant à perdre haleine
Et, plus délurée que dévergondée,
Elle appelle au beau temps quand, à l’ondée
Lui, il aspire. Ils ne se rencontrent,
Qu’abandonnés, lorsque le ciel montre
Un climat doux, clément, coincés tous deux,
Dans un placard aux relents odieux.
Là, en séducteur, il fourbit ses armes,
Use et abuse sans fin de son charme :
« Me lasser de ta vue ou de ta vie,
M’amie, je n’en ai, ma foi, nulle envie ! »
Quand il s’ouvre ainsi, elle s’en balance
Et ne lui offre, hélas, que son silence.
« Je rêve de sortir avec toi,
Matin, à l’heure où dégouttent les toits ! »
Fait-il, voyant qu’elle prend l’eau, l’histoire.
Mais l’ombrelle le snobe, ostentatoire,
Car elle n’aime que le soleil, beau temps,…
Et songe aux étés qui durent longtemps,
Qu’orages et averses par trop ternissent
La peau fleurie des belles Bérénice.
Les yeux mouillés notre noir pébroc
Un jour de giboulées se dit, had hoc,
Quittant la blanche donzelle que faire
Plus différents qu’eux deux serait affaire
Bien difficile et donc que vouloir
Croquer la pomme vaut pépins, douloir,…
Et malgré sa soif d’amour, il renonce,
À la péronnelle au cœur sec l’annonce.
Elle en rit en se donnant toute au vent
Qui soulève ses dentelles souvent.
La sagesse que l’on dit populaire
Prétend de longue main que « les contraires
S’attirent comme le font deux aimants »
Mais… c’est rarement vrai chez les amants !
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