Le vent s'engouffre dans ma mémoire
Et siffle et souffle par tous ses trous.
J'ai couru les rues, leurs giratoires
Las, ne m’ont pas ramené chez nous.
Mon village est là, dans l’autre monde
Et ma maison n'est plus que des photos.
Dessous leurs neiges, mes hiers fondent :
Mes souvenirs me mentiront bientôt…
Aussi seuls qu’en linceul, c’est justice,
Tous mes jours s’enfuient, sans préjudice,
Vers quelque sommeil et vers l’oubli
Et je vais comme vient ma vie.
Mes amis au pays restés m’ignorent
Pourquoi leur en vouloir : j’ai quitté
Nos terres avec espoirs à l’aurore.
Ils sont morts en chemin. Prospérité
N’a jamais, hélas, croisé ma route
Bornée, comme la leur limitée…
Ayant changé d’adresse sans doute,
La chance est peau de chagrin mitée.
Mon destin n’est dans aucun grimoire.
Le vent s'engouffre dans ma mémoire,
Il siffle et souffle par tous ses trous
Un air qui dit qu’a tourné la roue…
Mes amis au pays restés m’ignorent
Pourquoi leur en vouloir : j’ai quitté
Leur vie pour vivre la mienne encore
Dans l’œuf, tout à ma fatuité,
Mais l’envol n’est pas venu, la brousse
Des heures ne fut pas à mes pas
Parterre de fleurs ou herbe douce.
Que me soit plus calme mon trépas…
Et siffle et souffle par tous ses trous.
J'ai couru les rues, leurs giratoires
Las, ne m’ont pas ramené chez nous.
Mon village est là, dans l’autre monde
Et ma maison n'est plus que des photos.
Dessous leurs neiges, mes hiers fondent :
Mes souvenirs me mentiront bientôt…
Aussi seuls qu’en linceul, c’est justice,
Tous mes jours s’enfuient, sans préjudice,
Vers quelque sommeil et vers l’oubli
Et je vais comme vient ma vie.
Mes amis au pays restés m’ignorent
Pourquoi leur en vouloir : j’ai quitté
Nos terres avec espoirs à l’aurore.
Ils sont morts en chemin. Prospérité
N’a jamais, hélas, croisé ma route
Bornée, comme la leur limitée…
Ayant changé d’adresse sans doute,
La chance est peau de chagrin mitée.
Mon destin n’est dans aucun grimoire.
Le vent s'engouffre dans ma mémoire,
Il siffle et souffle par tous ses trous
Un air qui dit qu’a tourné la roue…
Mes amis au pays restés m’ignorent
Pourquoi leur en vouloir : j’ai quitté
Leur vie pour vivre la mienne encore
Dans l’œuf, tout à ma fatuité,
Mais l’envol n’est pas venu, la brousse
Des heures ne fut pas à mes pas
Parterre de fleurs ou herbe douce.
Que me soit plus calme mon trépas…
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