« Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs. »
Nelson Mandela
Moi, je suis hanté par ce que j’ai chanté,
De bonheurs stériles en fertiles douleurs,
Orpailleur de vos bons et vos mauvais instants.
Mon Temps s’effraie d’un Mal qui l’a désenchanté,
De la peur racoleur, du malheur ciseleur,
Empailleur d'effrois et de pleurs persistants.
L’Autre m’était un étranger ou un concurrent,
Dans la solitude du plus obscur figurant ;
Dans l’égoïsme je vais aller, me murant,
Me refusant au monde qui va murmurant…
Car l’Autre est un risque. Oui, l’Autre est un danger.
Et le monde, perdu, n’est plus à enchanter,
Entre magasins vides et hôpitaux pleins.
Dans le jus de jeux écrits, de premiers jets,
L’Homme est nu, éprouvé, seul… et épouvanté ?
Dans ses haillons de glaise qui l’entend qui geint ?
Et me voilà spectateur de premier rang
D’une vie sans vie où l’on va se torturant,
Psychose à l’envie, l’Ami, ne se rassurant
Que pour mieux s’effrayer, se déstructurant…
Moi qui suis hanté parce que j’ai chanté,
Confiné, consterné et, las, tout en pâleurs,
Pourrai-je versifier encore longtemps,
Sur cette apocalypse, désorienté ?
Sur ces égoïsmes qui nous prennent couleurs
Et valeurs ? Cette bêtise d’un autre Temps ?
De bonheurs stériles en fertiles douleurs,
Orpailleur de vos bons et vos mauvais instants.
Mon Temps s’effraie d’un Mal qui l’a désenchanté,
De la peur racoleur, du malheur ciseleur,
Empailleur d'effrois et de pleurs persistants.
L’Autre m’était un étranger ou un concurrent,
Dans la solitude du plus obscur figurant ;
Dans l’égoïsme je vais aller, me murant,
Me refusant au monde qui va murmurant…
Car l’Autre est un risque. Oui, l’Autre est un danger.
Et le monde, perdu, n’est plus à enchanter,
Entre magasins vides et hôpitaux pleins.
Dans le jus de jeux écrits, de premiers jets,
L’Homme est nu, éprouvé, seul… et épouvanté ?
Dans ses haillons de glaise qui l’entend qui geint ?
Et me voilà spectateur de premier rang
D’une vie sans vie où l’on va se torturant,
Psychose à l’envie, l’Ami, ne se rassurant
Que pour mieux s’effrayer, se déstructurant…
Moi qui suis hanté parce que j’ai chanté,
Confiné, consterné et, las, tout en pâleurs,
Pourrai-je versifier encore longtemps,
Sur cette apocalypse, désorienté ?
Sur ces égoïsmes qui nous prennent couleurs
Et valeurs ? Cette bêtise d’un autre Temps ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire