Le ciel est de sable, aujourd’hui, je crois.
Tous les azurs s’égrainent en orange et en ocres,
Colorant l’horizon, exilant ses bleus rois
Vers de meilleurs ailleurs au soleil médiocre.
Tout en particules de poussière nue
Le désert de là-bas, las, s’invite à nos nues
S’y accroche et s’éparpille en bruine blonde.
Désormais, la scène du ciel est un monde
Où l’haleine chaude des tropiques lointains
Nous offre son hâle, un éther soudain éteint.
Dans ce monde sans tain plus de voûte céleste
Mais des cieux sombrant, plus d’air frais respirable
À la divine transparence, ils sont lourds et funestes,
Presque impénétrables… mais pas moins admirables.
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