À fleur d’ombrage, je goûtais l’air du temps,
Déjà l’été déshabillait le printemps.
Là, signe des cieux, une aura céleste
Est venue, en rais de lumière lestes,
Se poser doucement, ténus mais têtus,
Sur l'épaule reverdie de cette plaine
Qui ne s'était pas encore dévêtue
De brume et y déposer, outre son haleine,
Un divin baiser… en un geste impromptu.
Mais, signe des cieux, cette aura céleste
N’avait rien, pour une fois, de funeste,…
À la fleur de l’âge, je prenais le temps
De dévêtir, ici, mon âme un instant.
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