À mon inséparable des temps passés, Eric,
d’après Nous on rêvait de Charle Trenet…
Nos années de jeunesse
Dans notre trou paumé,
Condamnés à l’ivresse
Des rêves embaumés,
Nous étions une paire
D’amis goûtant aux arts
De la scène, compères
De rires et de bazar,…
Nous, on rêvait, on rêvait des planches entre potes,
Nous, on rêvait on n’verrait qu’levers de rideaux…
Nous, on savait que les bravos parfois capotent,
Nous, on savait qu’on rêvait tout haut à une vie cadeau…
Aux spots éteints
On donnait la réplique, pleins d’angoisse…
Aux spots éteints, soir et matin,
On apprenait,
Pour dépasser nos peurs et nos poisses ;
On reprenait
Pour s’faire un destin.
Nous, on pensait que dans ce travail était la sève
De tous nos rêves,
On savait, c’est pour ça qu’on rêvait.
Nos années de jeunesse,
Au temps du disco,
Condamnés à l’ivresse
De plaisirs rétros,
Un air de jazz en tête
Et des fers brillants aux pieds,
Nous dansions, en esthètes,
De très vieux films nous hantaient
Car nous, nous, on rêvait, on rêvait des planches entre potes,
Nous, on rêvait on n’verrait qu’levers de rideaux…
Nous, on savait que les bravos parfois capotent,
Nous, on savait qu’on rêvait tout haut à une vie cadeau…
Aux spots éteints
On osait la réplique, toujours jouasses…
Aux spots éteints, soir et matin,
On apprenait
Où se trouvait notre paroisse,
On reprenait
Suivant notre instinct.
Nous, on voulait que dans ce travail soit tout' la sève
De tous nos rêves,
On savait, c’est pour ça qu’on rêvait.
Aux spots éteints
On causait d’un Hollywood pas fadasse…
Aux spots éteints, soir et matin,
On apprenait
Que Broadway verrait nos funny faces,
Et reprenait
La route de not' destin.
Nous, on croyait que dans ce « sans trêve » était la sève
De tous nos rêves,
On voulait, malgré ça on rêvait,
On rêvait…
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