Le râle de ce monde à l'agonie
M’importe bien plus, nul ne le nie,
Que la brûlure des heures qui fuient
À l’horloge des nuits d’ennui,
Que la morsure de regrets fébriles
Ou que la cicatrice de cent remords…
Ainsi file la Vie et court, stérile,
Le Temps, notre temps, qui nous est un mors
Avant, vil et vain, engeance virile
Comme gent féminine, par malemort,
De nous plonger, tous, dans l’oubli durable
Des ans à venir, impitoyables,…
Le râle de ce monde à l'agonie
M’importe pourtant plus, je ne le nie…
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