Après l’école, c’est l’épicerie
Qui nous ferme, hélas, à jamais ses portes.
Demain le café. Ou la boulangerie.
Le progrès et l’envie, au loin, emportent
Ce qui faisait vivre nos bourgs, leurs voiries,…
C’est la mort de nos pays qu’ils apportent…
Nos campagnes, faute de féérie,
Agonisent et meurent aux portes
De vos villes, ce sont « périphéries »
Que vous oubliez, qui vous insupportent.
Les jeunes s’en vont en claquant la porte
Et les urbains nous croient en barbarie ;
Pour les ministres dans leurs plaidoiries,
On vit… alors qu’on crève, vils cloportes !
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