Parce que la vie n’est que leurre,
À la chevelure des jours
Où se font épis quelques heures,
Par jeu parfois, dépit toujours,
J’ai tressé des instants, Ma Belle,
Natté des moments rebelles.
Car quand on n’est pas né coiffé
Qu’avec personne on n’est de mèche,
Comment autrement, en effet,
Peigner la girafe sans lèche ?
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