Quand, ma mie, deux coeurs aimants ont veilli,
Blanchi ensemble sous les mêmes pluies,
Les mêmes soleils,
Quand deux âmes ont tendresse recueilli,
Sans déni, chaque jour et chaque nuit,
Cuivre ou vermeil,
Alors, intimement, ils ne sont qu’un,
Doucement, sans un mot, il ne font qu’un
Dans leurs souvenirs,
Face à l’avenir.
Quand, ma mie, on a vécu une vie,
Côte à côte, sans fléchir, sans faillir,
Jusqu’à ce temps vieil,
Quand deux corps lassés ont encore envie,
De concert, de marcher sans tressaillir
Vers d’autres éveils
Alors, jusqu’au bout, ils ne seront qu’un,
Fors les maux, le mal, ils ne feront qu’un,
Tout en souvenirs,
Face à l’avenir…
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