D’après une photo et un titre de Marc-Yvan C. (Janvier 2022)
Dans le petit jour terne d’une aube aux abois
La forêt a éteint ses bruns, ses noirs sévères
Pour une tunique entière et altière
Depuis que l’hiver blême a blanchi ses bois.
Alors que le froid nous met jà au calvaire
Les ombres bleues sur ces robes albes flamboient
Baignent les bruyères, se noient aux fondrières.
Le soleil, tapi, là, sur les cimes, aux abois,
A la mine triste, hélas, d’une eau de faisselle.
Il voile les lointains où le vent joue du hautbois.
L’œil éblouit sur ce décor qui ensorcelle
Dans le jour si terne, jaloux de leur éclat,
Mon regard scrute ces opalins falbalas,
Habits de lumière qu’un rien ocèle.
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