D’après Pauvre Martin (Georges Brassens)
Avec une aube qui s'engage,
Avec, dans le ciel, un levant, (bis)
Avec, au cœur, au peu de rage
Il faut remettre le nez au vent.
C’est le matin… pour nos misères,
C’est un terrain très excitant !
Pour se gagner un peu la vie,
De l'aurore jusqu'au couchant, (bis)
Faut perdre son temps sans envie,
À bosser dur, par tous les temps
Et dès matin, ce sont misères
Qui nous viendront en s’agitant…
Faudra s’lever, s’laver le visage,
Se composer un air av’nant (bis)
Pour être, comme l’veut l’usage,
Toujours content, toujours riant,
Dès le matin, face aux misères,
Dont on crèv'ra, en végétant…
Et quand la nuit nous fera signe,
Qu’il est grand temps d’foutre le camp, (bis)
On r’tour’n’ra dormir, indignes,
Seul dans un lit froid et grinçant,
Jusqu’au matin, jusqu’aux misères
Qui reviendront en un instant…
Et c’est com’ça qu’on vit en nombre,
Quittant nos lits froids et grinçants, (bis)
Dès que s’en va cette pénombre
Et que nos vies s’en vont passant
Dès ces matins, tout en misères,
Qui nous assaill’ à tout instant…
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