Petite fable affable
Une dame, une vraie, plus en os qu’en chair,
Promène sa lassitude au bras de son « Très Cher »
Au jardin d’acclimatation et fascine
Public et animaux par son teint d’Abyssine,
Mais surtout par son grand manteau de vison,
Son étole en renard à blanche toison
Et, pardi, son manchon en zibeline.
Elle a plus d’animaux, cette Maryline,
Sur elle que sous les yeux… C’est un exploit !
Compère serpent au poids de bon aloi
L’interpelle quand, près de lui, elle passe :
« Waouh, Madame, c’est là la grande classe !
- Merci bien ! fait-elle même pas étonnée.
- Je vois là que beaucoup de bêtes ont donné
Leur vie pour vous parer et vous faire belle !
- Parce que je le vaux bien ! Répondit-elle,
Surtout j’aime tellement les animaux…
- Madame, quand vous voudrez un boa j’espère
Que vous saurez retrouver mon bon repaire
Pour que je puisse, à mon tour, vous aimer
De la même façon que vous nous aimez ! »
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