Petite fable affable
Un grizzly pourchassait des cervidés
Dans l’épais d’une forêt fort lointaine,
Au cœur d’un hiver qui l’avait vidée.
Sans fin, les proies fuyaient la faim certaine
D’un prédateur qui, las, n’en attrapait
Guère… mais qu’il ne laissait point en paix.
Soudain le Grand cerf, lassé, lui fait face :
« Tu te tourmentes en vain, l’Affreux
Et, sans y gagner bien plus, nous angoisse.
Renoncer est un acte généreux
Quand on a force de chasser la bête
Mais pas de lui prendre plus que la tête. »
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