Dans ma fenêtre,
Le ciel bas a mis ses cheveux gris,
Le vent, là, a pris sa voix aigrie
Faisant et geindre, et pleurer, les hêtres
Où les chants cessent de s’entremettre.
S’étend le fatras, non profané,
De feuilles qui font aux arbres guêtres,
Et au sol galons ocrés de reîtres.
Tournoyant manège de flocons,
Rideau de coton sur des nues piètres,
Isolant ma vue à plus d’un mètre.
Qui me laisse, ici-bas, sale et seul,
Avec mes pensers et mon mal-être
Ne pouvant plus fuir par ma fenêtre.
Le ciel bas a mis ses cheveux gris,
Le vent, là, a pris sa voix aigrie
Faisant et geindre, et pleurer, les hêtres
Où les chants cessent de s’entremettre.
Dans ma fenêtre,
S’éteint le fouillis de fleurs fanées,S’étend le fatras, non profané,
De feuilles qui font aux arbres guêtres,
Et au sol galons ocrés de reîtres.
Dans ma fenêtre,
Tombent, un à un, quelques cocons.Tournoyant manège de flocons,
Rideau de coton sur des nues piètres,
Isolant ma vue à plus d’un mètre.
Dans ma fenêtre,
Las, lent, se dépose un blanc linceulQui me laisse, ici-bas, sale et seul,
Avec mes pensers et mon mal-être
Ne pouvant plus fuir par ma fenêtre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire