Cycle toulousain
Frêle éclat de lilas tombé
Des cieux au sol, fleur des soubrettes,
Tu te musses, toute nimbée
De pleurs, et baisses ta tête
L’air pudique et l’âme discrète.
Cœur mauve, au dais d’hamamélis,
Tu embaumes l’aube, l’entête
Puis te tait, te fait feutrée, plisse.
Effacée, prête à succomber,
Tu accroches l’œil, mais secrète
Et fragile, à peine adoubée,
Ta robe aubergine qui bée,
À peine humée va retomber,
Flétrie plus vite qu’un orchis,
Aux doigts doux qui vont t’exhiber
Te faisant un blanc cercueil, lisse !
Puis, point prune, d’une enjambée,
Te fais parme tapis, fleurettes
En traîne échouée, en cambées,
Pour répandre, de ta retraite,
Ton parfum jusques aux courettes.
Tu enivras et rose, et lys,
Sombre quand le jour, en flambée,
Tout en livrée de senteurs, glisse.
Mon fils, la frêle plombée,
En parterre ou touches en crachis,
Est sombre et sobre bonté,
Tout en vertus du temps jadis.
Des cieux au sol, fleur des soubrettes,
Tu te musses, toute nimbée
De pleurs, et baisses ta tête
L’air pudique et l’âme discrète.
Cœur mauve, au dais d’hamamélis,
Tu embaumes l’aube, l’entête
Puis te tait, te fait feutrée, plisse.
Effacée, prête à succomber,
Tu accroches l’œil, mais secrète
Et fragile, à peine adoubée,
Ta robe aubergine qui bée,
À peine humée va retomber,
Flétrie plus vite qu’un orchis,
Aux doigts doux qui vont t’exhiber
Te faisant un blanc cercueil, lisse !
Puis, point prune, d’une enjambée,
Te fais parme tapis, fleurettes
En traîne échouée, en cambées,
Pour répandre, de ta retraite,
Ton parfum jusques aux courettes.
Tu enivras et rose, et lys,
Sombre quand le jour, en flambée,
Tout en livrée de senteurs, glisse.
Mon fils, la frêle plombée,
En parterre ou touches en crachis,
Est sombre et sobre bonté,
Tout en vertus du temps jadis.
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