D’après Tu rirais… de F. Jammes
Tu ris de ce pauvre diable qui t’aime tant
Et le moque avec tous ceux qui voient dans les chaînes
Dont il veut bien porter le poids, et pour longtemps,
À ton prix, sujet de risée, objet de haine.
Car ni riche ni beau, pas jeune pour autant,
Il ne peut t’offrir que ce qu’il a, non sans peine :
La joie du moment, le sourire de l’instant,…
Pourtant tu pourrais bien devenir la chienne
D’un bel homme qui ne t’aime pas et rira
De toi, non avec toi. Et tu en souffriras
La poix et le mépris dans une vie bien vaine.
Car triche le cabot qui aime qu’on s’enchaine
À lui et qu’on l’aime, mais il ne donnera
Que regrets et remords couleur de pleurs et peine.
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