Un peu dandy, très désuet et trop oint,
Voire homo’ prêt à faire le coup-de-poing,
Celui qu’on dit poète laisse perplexe,
Souvent fait naître des regards circonflexes,
Sans envie.
À force d’avoir fumé l’herbe, sagouin,
Voire homo’ prêt à faire le coup-de-poing,
Celui qu’on dit poète laisse perplexe,
Souvent fait naître des regards circonflexes,
Sans envie.
À force d’avoir fumé l’herbe, sagouin,
Le vrai poète a les yeux perdus au loin
Qu’ont les bêtes qui la broutent avec superbe.
Il porte un bouc,… et le sent. Le bec imberbe ?
Pas envie !
Maigre et hâve, le poète n’a de soin
Que pour ses mots suspendus aux lignes. Point.
Il s’est perdu - personnalité complexe ! -
Entre paradis artificiels et sexe
À l’envie !
Si ses cheveux longs ignorent le shampooing
Le poète, maudit, s’en met plein le groin
Des mauvais vins, des alcools fleuris qui font gerbe
Sur sa vêture dont on fait des proverbes
Peu ravis !
Je ne ressemble pas, même de très loin,
À ce beau chantre-là, Dieu m’en est témoin.
Je ne m’oublie pas quand je soigne mon verbe
Et ma moitié ne me rend pas acerbe :
C’est Ma Vie !
C’est pour cela que ne suis, dans mon coin,
Qu’un rimeur, ne faisant pas assez de foin
Pour qu’on m’entende, qu’un éditeur m’annexe
Alors que, chez moi, écrire est un réflexe
De survie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire