Avant que la ville ne vienne ici
Je n'avais que l'horizon jusqu'ici
À mes fenêtres et nul énergumène
Pour bon voisin ni aucun beauf rassis.
Des murs mats ont mangé mon œkoumène !
La nature était ma reine, en lacis,
En bosquets et fourrés à taille humaine,
Rues et façades sont décor assis.
Désormais, mes beaux jours elles mènent
Au tombeau sans qu'Espoir, parti aussi,
Des Grues, de gros nuages gris s'amènent,
Les grognants moteurs, rognant mon glacis,
Chassent loin les chants d'oiseaux et malmènent
La vie près de votre ville est ainsi :
Elle avale, curieux phénomène,
Tout ce qui est beau, éternelle scie
D'un monde prisonnier de vous. Ici,
Ne grignote le fil de mois, des semaines,
Arbres et parterres qui s'émacient,
À mes fenêtres et nul énergumène
Pour bon voisin ni aucun beauf rassis.
C'était mon chez moi, mon parc, mon domaine,…
Des murs mats ont mangé mon œkoumène !
La nature était ma reine, en lacis,
En bosquets et fourrés à taille humaine,
Avant que la ville ne vienne ici.
Désormais, mes beaux jours elles mènent
Au tombeau sans qu'Espoir, parti aussi,
Ne grignote le fil des mois, des semaines.
Des Grues, de gros nuages gris s'amènent,
Les grognants moteurs, rognant mon glacis,
Chassent loin les chants d'oiseaux et malmènent
Arbres et parterres qui s'émacient.
Elle avale, curieux phénomène,
Tout ce qui est beau, éternelle scie
D'un monde prisonnier de vous. Ici,
C'était mon chez moi,…
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