Petite fable affable
Soif de sang et faim de feu, les hyènes
Toujours aussi basses de front et de garrot,
Avec plus de ruses qu’un Cheyenne,
Décidèrent pour jouer les farauds,
De s’éclater un peu et de faire la bombe
À la ville pour éteindre le soir,
Y bannir la joie, y punir l’espoir,…
Et creuser, profond, à la jeunesse une tombe !
Fatiguées de crier dans le désert,
Ces charognardes venues semer la panique,
Lasses de prier un Dieu peu disert,
Ont bondé les morgues, saturé les cliniques.
Elles ont fait de la Terre un enfer
Où la peur rôde et où la terreur tout érode ;
Pendant que journaux et télés sur du vent brodent,
La fraternité est mise, elle, aux fers.
La bile devient vite des plus acides
Pour ceux qui ne veulent faire un choix
Entre le sacrifice et le vain suicide,
Ni mûrir à l’ombre de la croix.
Faudrait-il pour une bière brune,
Mourir dessous un croissant de lune ?
Le chef des Hommes, sans être un bourreau,
Joua les orateurs. Finie la gaudriole !
Contre la mauvaise foi de ces bestioles,
Il a pesté in petto, parlé haut :
Non à ces vandales avérés, à leur crime,… !
Mais on bailla à son discours de Cour
Qu’il ne sut faire plus court qu’un cours.
Et on sécurisa tout comme on l’imagine…
Donc « l’état d’urgence » fut décrété ;
On est à deux doigts de « la loi martiale ».
Et chacun ayant peur d’être arrêté
Se fait passant fugace ou bien met les voiles,
Et puis vote, pour fuir l’effroi,
Non, pour le roi des rats mais, las, pour sa fille,
Encore plus teigne, quoi qu’en talons aiguilles.
Elle fit de l’exception, le droit
Du pays, la loi générale et normale
Sans avoir à rien modifier,
Poussant d’aucuns à une attitude animale.
Le législateur doit se méfier
De ce que fera, de ses choix, l’amoraliste
Aux ambitions ou aux mœurs caporalistes.
Toujours aussi basses de front et de garrot,
Avec plus de ruses qu’un Cheyenne,
Décidèrent pour jouer les farauds,
De s’éclater un peu et de faire la bombe
À la ville pour éteindre le soir,
Y bannir la joie, y punir l’espoir,…
Et creuser, profond, à la jeunesse une tombe !
Fatiguées de crier dans le désert,
Ces charognardes venues semer la panique,
Lasses de prier un Dieu peu disert,
Ont bondé les morgues, saturé les cliniques.
Elles ont fait de la Terre un enfer
Où la peur rôde et où la terreur tout érode ;
Pendant que journaux et télés sur du vent brodent,
La fraternité est mise, elle, aux fers.
La bile devient vite des plus acides
Pour ceux qui ne veulent faire un choix
Entre le sacrifice et le vain suicide,
Ni mûrir à l’ombre de la croix.
Faudrait-il pour une bière brune,
Mourir dessous un croissant de lune ?
Le chef des Hommes, sans être un bourreau,
Joua les orateurs. Finie la gaudriole !
Contre la mauvaise foi de ces bestioles,
Il a pesté in petto, parlé haut :
Non à ces vandales avérés, à leur crime,… !
Mais on bailla à son discours de Cour
Qu’il ne sut faire plus court qu’un cours.
Et on sécurisa tout comme on l’imagine…
Donc « l’état d’urgence » fut décrété ;
On est à deux doigts de « la loi martiale ».
Et chacun ayant peur d’être arrêté
Se fait passant fugace ou bien met les voiles,
Et puis vote, pour fuir l’effroi,
Non, pour le roi des rats mais, las, pour sa fille,
Encore plus teigne, quoi qu’en talons aiguilles.
Elle fit de l’exception, le droit
Du pays, la loi générale et normale
Sans avoir à rien modifier,
Poussant d’aucuns à une attitude animale.
Le législateur doit se méfier
De ce que fera, de ses choix, l’amoraliste
Aux ambitions ou aux mœurs caporalistes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire