Ma mie, serais-je un faux rêveur
Aux valises devenues pleines,
Pas d’habits de lin ni de laine
Mais de songes creux, sans saveur,
De souvenirs à coupe-pleine,… ?
Que reste-t-il aux faux-rêveurs
Avec leurs vers et cantilènes,
Chants pour baveurs, ode aux viveurs,
Aux souvenirs à coupe-pleine,… ?
Oc, vais-je en perdre ta faveur,
À force d’oublier Verlaine,
De mots répétés sans ferveur,
D’habitudes qui aliènent,
De souvenirs à coupe-pleine,… ?
Me faut-il prier le Sauveur
Pour que se mêlent nos haleines,
Rires suiveurs, regards buveurs
Et souvenirs à coupe-pleine ?
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