Sur « Où est passée ma bohème ? »
(R. Roig & J. Mercury / Michel Jourdan)
V’là qu’ça s’efface…
Y’a plus de trace !
De tous ces beaux vers qui m’ont rongé,
Pleins de justesse, de sons, de liesse,
Tout en tendresse et en rejets…
Où est passé mon poème
Qui était si bien, pas lourd ?
J’y rimais tous mes « je t’aime »
Avec tes plus doux atours.
C’est mon ordi’, par malchance,
Qui l’a bouffé. Bonjour !
Ces trucs-là c’est une engeance !
Depuis j’le cherche toujours,
La nuit… et au long des jours…
Tout en caresses, à ton adresse,
Plein d’allégresse, fait d’un seul jet,
Où est passé mon poème
Qui était si bon et court ?
J’y rimais tous tes « je t’aime »
Avec mes vœux les moins gourds.
Il faudra qu’il me revienne…
Il s’ra moins bien cette fois,
Mais ses sons se retiennent
Car ce poèm’ est né par toi.
Où est passé mon poème ?
Où sont passés mes écrits ?
J’y rimais tous nos « je t’aime »
Avec la beauté du jour.
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