Les roses du grand-père ont perdu leur éclat,
Les voilà devenues gratte-culs d’aubépine,
Sans tenue, sans parfum et le pétale las,
N’offrant à nos regards et à nos doigts qu’épines.
Elles qui embaumaient nos jardins, en belles-que-voilà,
Se sont effeuillées, en coupable copines
Non des sabots mais des souliers de gala,
Préférant à Jeanne et Jules, Auguste, Agrippine,…
Et nous voilà sans fleur pour affronter les lacs
D'un monde sans saveur aux us et mœurs lupines
Qui bannit tout espoir, fauteur de pugilat,
Qui perçoit le printemps comme un temps de rapines
Et nous condamne tous, jusque dans l’au-delà,
À être de race lapine ou bien vulpine !
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