Petite fable affable
Chez les Fennec, c’est grand fête et banquet :
On célèbre l’énième anniversaire
De Madame et, pour une fois, paquet
Lui a été offert avec sincères
Félicitations de son époux.
Coureur de désert, chasseur de nuages,
Oreillard rusé, avare et ripou,
Il ne fait rien même pas son âge…
Mais sa femme n’a pas envie de rire :
En déballant le gros cadeau offert
Par son mari… c’est une poële à frire !
Et lui fiérot de lui dire : « Enfer,
Ma mie, point de joie ni de sourire ?
Ce n’est pas grand chose, une attention
À vil prix certes, mais il faut te dire
Que ce qui compte, c’est l’intention !
- Mais moi, mon grand finaud, ne t’en déplaise,
J’aurais aimé un parfum, un bijou,…
- De là à faire museau et malaise… ! »
En réponse, elle lui écrasa la joue
Violemment avec son ustensile
Flambant neuf : « Tu as tort : plus que le prix
Du cadeau c’est son usage, imbécile,
Qui en fait toute la valeur… Compris ?! »
J’aurais aimé un parfum, un bijou,…
- De là à faire museau et malaise… ! »
En réponse, elle lui écrasa la joue
Violemment avec son ustensile
Flambant neuf : « Tu as tort : plus que le prix
Du cadeau c’est son usage, imbécile,
Qui en fait toute la valeur… Compris ?! »
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