Marianne est triste. Marianne pleure.
Aux ides d’avril, ses valeurs oubliées
Sont bafouées, piétinées ou niées
Par ses bons enfants, parmi les plus insignes,
Qu’elle voudrait plus fils prodigues qu’indignes,
Suivant quarteniers, rogne-deniers,…
Alors Marianne a peur, pour eux, et pleure
Que tant on les dupe, que tant on les leurre.
Marianne est triste. Marianne pleure.
Aux ides de mai, on pourrait l’enfermer
Dans une maison de retraite, réformée,
Avant que, matin, on ne l’enterre, vive
Encore, dans la tombe de l’Histoire poussive
Sous des pelletées de mépris affirmé
Et de vils oublis. Et Marianne pleure,
Tremblante de voir ainsi venir son heure…
Marianne est triste. Marianne pleure
Moins sur elle-même que sur ses enfants
N’ayant pas compris combien est étouffant
Un monde plus brun, aux idées grossières,
Qui fera d’eux, plus que d’elle, poussière,
Un monde noir où la peur va triomphant
Et où l’espoir n’est même plus chantepleure.
Voilà pourquoi Marianne, aujourd’hui, pleure…
Aux ides d’avril, ses valeurs oubliées
Sont bafouées, piétinées ou niées
Par ses bons enfants, parmi les plus insignes,
Qu’elle voudrait plus fils prodigues qu’indignes,
Suivant quarteniers, rogne-deniers,…
Alors Marianne a peur, pour eux, et pleure
Que tant on les dupe, que tant on les leurre.
Marianne est triste. Marianne pleure.
Aux ides de mai, on pourrait l’enfermer
Dans une maison de retraite, réformée,
Avant que, matin, on ne l’enterre, vive
Encore, dans la tombe de l’Histoire poussive
Sous des pelletées de mépris affirmé
Et de vils oublis. Et Marianne pleure,
Tremblante de voir ainsi venir son heure…
Marianne est triste. Marianne pleure
Moins sur elle-même que sur ses enfants
N’ayant pas compris combien est étouffant
Un monde plus brun, aux idées grossières,
Qui fera d’eux, plus que d’elle, poussière,
Un monde noir où la peur va triomphant
Et où l’espoir n’est même plus chantepleure.
Voilà pourquoi Marianne, aujourd’hui, pleure…
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