Petite fable affable
Revenu de tout et prêt à y retourner,
La chose était, las, de notoriété publique,
Un renard confessait tout des défauts innés
Et tares acquises dont cette république
Des forêts, jalouse sans doute, le disait
Des mieux pourvus, ma foi. Ses ruses et mensonges
À côté, passaient dès lors, quitte à défriser,
Pour les plus nobles des qualités. Qu’on y songe !
Le roué qui courait deux lièvres à la fois
Plus souvent qu’à son tour, à faire ça, espère-
T-il rien moins qu’on le pardonne ? Point. Je crois
Qu’il se modèle ainsi sur ces gens, fils ou pères,
Qui avouent leurs mauvais penchants à tous les vents
Pour s’exonérer, de fait, de ne jamais faire
Aucun effort pour les corriger, quand souvent
Si on faisait comme eux, ça ferait sale affaire !
La chose était, las, de notoriété publique,
Un renard confessait tout des défauts innés
Et tares acquises dont cette république
Des forêts, jalouse sans doute, le disait
Des mieux pourvus, ma foi. Ses ruses et mensonges
À côté, passaient dès lors, quitte à défriser,
Pour les plus nobles des qualités. Qu’on y songe !
Le roué qui courait deux lièvres à la fois
Plus souvent qu’à son tour, à faire ça, espère-
T-il rien moins qu’on le pardonne ? Point. Je crois
Qu’il se modèle ainsi sur ces gens, fils ou pères,
Qui avouent leurs mauvais penchants à tous les vents
Pour s’exonérer, de fait, de ne jamais faire
Aucun effort pour les corriger, quand souvent
Si on faisait comme eux, ça ferait sale affaire !
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