Il est, dans ces bois touffus, je me rappelle
Sous une pluie de roses sang, une chapelle
Oubliée à la Vierge, hélas, mutilée…
Vandales d’hier ou bien contemporaine
Racaille l’ont brisée et l’ont maculée,
Dans sa solitude sylvestre de reine.
Murs effacés, toit effondré, son autel
Livré au lierre reçoit, matin, l’offrande
Des oiseaux et sert aux écureuils d’hôtel
Dans ses couleurs et ses saveurs odorantes.
L’allée ombrée, esquissée, n’est empruntée
Que par les chevreuils égarés qui cheminent,
Loin des chasseurs que l’automne dissémine,
Pour prier dans ce lieu empreint de piété…
Sous une pluie de roses sang, une chapelle
Oubliée à la Vierge, hélas, mutilée…
Vandales d’hier ou bien contemporaine
Racaille l’ont brisée et l’ont maculée,
Dans sa solitude sylvestre de reine.
Murs effacés, toit effondré, son autel
Livré au lierre reçoit, matin, l’offrande
Des oiseaux et sert aux écureuils d’hôtel
Dans ses couleurs et ses saveurs odorantes.
L’allée ombrée, esquissée, n’est empruntée
Que par les chevreuils égarés qui cheminent,
Loin des chasseurs que l’automne dissémine,
Pour prier dans ce lieu empreint de piété…
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