Comment, au soir, ne pas rester songeuse
Quand la ville qui ne dort ni se tait
Rend l'esprit gourd et l'âme courageuse
À qui ne vit qu'heures détricotées
Au fil de ces jours où il faut trotter.
Comment, au soir, ne pas rester songeuse
Quand certains ont le bitume pour taie,
Les néons pour couverture fangeuse
Et que je vais le haut talon flûtet,
Le tailleur ras, né de haute futaie.
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