Sous un ciel de soie qui se fait de suie
L’air est tissé de questions sans réponse,
Le vent mauvais hache nos mots et les ponce ;
Notre souffle en souffre et, embué, le suit.
Je finirai ici, sans l’aide d’un missel,
Sans rien laisser de moi parmi les raiponces.
Pas un mot. Pas un doigt. Néant universel.
L’air insupportable, en son linceul de sel,
Avec tes cheveux libérés me bâillonne,
M’entête de ses chevaux ; tonnant barcel,
Le flux brouillonne quand le reflux bouillonne.
Là-bas, les vitres suent. Des mains les essuient.
Ce sont gens lointains que la mer aiguillonne.
Sans collier ni laisse, un chien nous suit.
L’air est tissé de questions sans réponse,
Le vent mauvais hache nos mots et les ponce ;
Notre souffle en souffre et, embué, le suit.
Je finirai ici, sans l’aide d’un missel,
Sans rien laisser de moi parmi les raiponces.
Pas un mot. Pas un doigt. Néant universel.
L’air insupportable, en son linceul de sel,
Avec tes cheveux libérés me bâillonne,
M’entête de ses chevaux ; tonnant barcel,
Le flux brouillonne quand le reflux bouillonne.
Là-bas, les vitres suent. Des mains les essuient.
Ce sont gens lointains que la mer aiguillonne.
Sans collier ni laisse, un chien nous suit.
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