Édito -inédit - pour RuedesFables, janvier 2017.
RuedesFables où j’aime apparaître et à paraître, donne ses lettres de noblesse aux textes chiffrés mettant à l’honneur, à travers des contes affables, les animaux les plus bêtes et les êtres les moins humains. Sans sauter du coq à l’âne, moi qui suis aussi cafard que pou, je ne peux que déplorer que, ces temps derniers, ici et là, le cochon n’ait plus la côte ni même la côtelette : on nous invite - lard ou cochon ? - à un #Balancetonporc général qui n’a rien d’une injonction islamophile. De qui ce tour de cochon ?! Certainement pas de ceux qui confondent cochoncetés et cochonnailles. Bon, j’avoue que cette introduction ne casse pas trois pattes à un canard boiteux même par ce froid. Quoique mis aux vers, je m’égare St-Lazare… et vous avoue franco de port et d’emballage qu’un édito’ à Ruedes Fables n’a pas vocation à évoquer une équivoque cochonnerie de problème de société… quoique. Mais il s’agit pour moi de protéger la bonne réputation d’un animal que justement la fable a souvent éreinté et les expressions populaires malmené. Bon mâle sur la défense de la cause animal, fût-elle minimale, je ne veux pas me retrouver en position démissionnaire. Car je défends l’opprimé, l’ait-il été à un concours agricole.
Je me fais donc un sang de cochon à propos de Dom Pourceau tout autant que pour un sujet sur lequel faire une fable est difficile mais ne laisse personne ni coi ni caisse. Je ne m’insurge pas contre le fait que l’on veuille nettoyer bouges et bauges de ces M. de Pourceau (Gnaque !) qui, ignorant les plaisirs salutaires, prennent leur pied dans les transports en commun sans en informer les premières pas si intéressées que cela ; tout n’est pas bon dans le cochon, surtout s’il voit toutes les oiselles comme autant de bécasses ou de grues, d’oies blanches rougissant comme des écrevisses au moindre mot voire les pensent triples buses à forte poitrine… ou pire les imaginent être des dindes (comme le cochon du même nom ?). Ils croient, en fait - foraine ? - toute fille aux seins doux aussi cochonne que leurs expressions. Ah, ne faites pas votre tête de cochon comme on dit à Pornichet (44) où le porc d’armes est interdit… À méditer à défaut de m’éditer.
Les grandes saucisses victimes de ces prédateurs plus rapaces que vautours n’ont pas gardé les porcs avec ces cochons, qui n’ont rien de petits, et que je pendrais bien au plafond comme le chantaient les lardons de jadis ou les gosses de naguère. Mais de là à croire, pâté et pataquès, qu’il y ait un porc à griller dans chaque homme empâté qui veuille vous épater, fichtre non. Nous n’avons pas tous une femme dans chaque pore, non ! Mesdemoiselles et mesdames, croyez-m’en nous ne sommes pas tous de gros blaireaux paonnant, copains et sales comme cochons… Il serait injuste que d’aucuns deviennent les dindons d’une farce qui n’aurait rien de drôle avec une calomnieuse délation (truisme ?) qui ferait tourner cette saine chasse aux soues-hommes en eau de boudin. Alors pourquoi, gentes dames, dans cette guerre comme l’infâme, insulter notre cousin tout rose ou le porc noir de Gascogne en les comparant à ces fauves en rut ?
Je puis vous l’assurer, esprit saint dans un porcin - qu’on ne me Bayonne point ! - : il est des gens bons chez les placides gorets que l’on ne verrat désormais plus comme ils sont à les couvrir tous de la même boue : cochonous pacifiques et non à pas s’y fier. Aussi si je vous invite voir un Porcinet, n’imaginez pas un instant que je vois propose d’aller visionner un film X à Pornic (44) ; pas plus que si je fais l’apologie du cochonnet je ne parle d’autre chose, les petits yeux tout coches, que de pétanque… car je respecte autrui. Certes il est des sots chez les sangliers domestiques, mais souvent, ces sots-ci sont de Lyon. Quant aux autres, moins porcelets que porcs à sceller, charcutez-les pour ce qu’ils font non pour ce qu’ils sont à moins d’avoir la bévue qui baisse.
Comprenez, je suis le premier à dire qu’il ne faut pas jeter de perles aux cochons. Mais de là à les lapider… ou les mettre au ban comme de vulgaires marcassin à glands !… Cette grippe porcine voulue contre ceux qui, gras comme cochons, ont l’appétit pas petit pourrait déboucher sur de cochonesques mensonges aux funestes conséquences. Alors ne laissez la vérité sur sa faim de peur qu’ils n’arrivent à leurs fins et évitez les perfides menteries et ragots cancaniers qui ne valent pas mieux et pourraient affadir le sens et l’esprit de la lutte. Toute posture est une imposture et la note n’en est pas moins salée. Foi de ventrêche !
La coda tirebouchonesque de cet édito’ un peu différent serait à la gloire de M. de La Fontaine : « Adieu veau, vache, cochon, couvée ! » Elle ne m’empêchera pas de saluer l’histoire à morale qui fleurit RuedesFables sans mépris pour l’autre moitié du ciel. Moi qui suis toujours prêt à casser mon petit cochon pour elle, je m’en retourne ronfler comme un cochon, sans « de laid, de laid,… » comme chantait S. Gainsbourg - Et cochon qui s’en dédit ! - en espérant que si les petits cochons ne le mangent on en fera peut-être quelque chose de ce texte pro-porcin !
Fabuleusement vôtre… sus au cochons et à bons porcs salut !
Je me fais donc un sang de cochon à propos de Dom Pourceau tout autant que pour un sujet sur lequel faire une fable est difficile mais ne laisse personne ni coi ni caisse. Je ne m’insurge pas contre le fait que l’on veuille nettoyer bouges et bauges de ces M. de Pourceau (Gnaque !) qui, ignorant les plaisirs salutaires, prennent leur pied dans les transports en commun sans en informer les premières pas si intéressées que cela ; tout n’est pas bon dans le cochon, surtout s’il voit toutes les oiselles comme autant de bécasses ou de grues, d’oies blanches rougissant comme des écrevisses au moindre mot voire les pensent triples buses à forte poitrine… ou pire les imaginent être des dindes (comme le cochon du même nom ?). Ils croient, en fait - foraine ? - toute fille aux seins doux aussi cochonne que leurs expressions. Ah, ne faites pas votre tête de cochon comme on dit à Pornichet (44) où le porc d’armes est interdit… À méditer à défaut de m’éditer.
Les grandes saucisses victimes de ces prédateurs plus rapaces que vautours n’ont pas gardé les porcs avec ces cochons, qui n’ont rien de petits, et que je pendrais bien au plafond comme le chantaient les lardons de jadis ou les gosses de naguère. Mais de là à croire, pâté et pataquès, qu’il y ait un porc à griller dans chaque homme empâté qui veuille vous épater, fichtre non. Nous n’avons pas tous une femme dans chaque pore, non ! Mesdemoiselles et mesdames, croyez-m’en nous ne sommes pas tous de gros blaireaux paonnant, copains et sales comme cochons… Il serait injuste que d’aucuns deviennent les dindons d’une farce qui n’aurait rien de drôle avec une calomnieuse délation (truisme ?) qui ferait tourner cette saine chasse aux soues-hommes en eau de boudin. Alors pourquoi, gentes dames, dans cette guerre comme l’infâme, insulter notre cousin tout rose ou le porc noir de Gascogne en les comparant à ces fauves en rut ?
Je puis vous l’assurer, esprit saint dans un porcin - qu’on ne me Bayonne point ! - : il est des gens bons chez les placides gorets que l’on ne verrat désormais plus comme ils sont à les couvrir tous de la même boue : cochonous pacifiques et non à pas s’y fier. Aussi si je vous invite voir un Porcinet, n’imaginez pas un instant que je vois propose d’aller visionner un film X à Pornic (44) ; pas plus que si je fais l’apologie du cochonnet je ne parle d’autre chose, les petits yeux tout coches, que de pétanque… car je respecte autrui. Certes il est des sots chez les sangliers domestiques, mais souvent, ces sots-ci sont de Lyon. Quant aux autres, moins porcelets que porcs à sceller, charcutez-les pour ce qu’ils font non pour ce qu’ils sont à moins d’avoir la bévue qui baisse.
Comprenez, je suis le premier à dire qu’il ne faut pas jeter de perles aux cochons. Mais de là à les lapider… ou les mettre au ban comme de vulgaires marcassin à glands !… Cette grippe porcine voulue contre ceux qui, gras comme cochons, ont l’appétit pas petit pourrait déboucher sur de cochonesques mensonges aux funestes conséquences. Alors ne laissez la vérité sur sa faim de peur qu’ils n’arrivent à leurs fins et évitez les perfides menteries et ragots cancaniers qui ne valent pas mieux et pourraient affadir le sens et l’esprit de la lutte. Toute posture est une imposture et la note n’en est pas moins salée. Foi de ventrêche !
La coda tirebouchonesque de cet édito’ un peu différent serait à la gloire de M. de La Fontaine : « Adieu veau, vache, cochon, couvée ! » Elle ne m’empêchera pas de saluer l’histoire à morale qui fleurit RuedesFables sans mépris pour l’autre moitié du ciel. Moi qui suis toujours prêt à casser mon petit cochon pour elle, je m’en retourne ronfler comme un cochon, sans « de laid, de laid,… » comme chantait S. Gainsbourg - Et cochon qui s’en dédit ! - en espérant que si les petits cochons ne le mangent on en fera peut-être quelque chose de ce texte pro-porcin !
Fabuleusement vôtre… sus au cochons et à bons porcs salut !
Bravo pour tes éditos. C'est juste très classe. Encore bravo et bonne continuation. Amicalement
RépondreSupprimerMerci à toi de les apprécier… et de le sfaire aimer. Le prochain t'attend déjà ! Amitiés.
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