J'aime à traverser seul la nuit,
Cette voie courant à sens unique
Entre rêves qui filent, fuient,
Et cauchemars, qui, en la tunique
Du songe, déshabillent le cœur,
Dénudent l’âme comme un censeur…
J'aime à traverser seul la nuit
Hors les clous des sommeils d’enfant sage,
D’un crépuscule qui tant bruit
À une aube qui est de passage,
Trottoirs mal assurés où mes pas
Traînent par trop sans mea culpa…
J'aime à traverser seul la nuit
Qui ne m’est pas repos. Ses ténèbres
Me donnent de beaux et bons fruits
Que ma plume vient glaner, funèbre
Ou gaie, et qu'au plus tôt vos yeux
Vont cueillir sortis de leurs cieux…
Cette voie courant à sens unique
Entre rêves qui filent, fuient,
Et cauchemars, qui, en la tunique
Du songe, déshabillent le cœur,
Dénudent l’âme comme un censeur…
J'aime à traverser seul la nuit
Hors les clous des sommeils d’enfant sage,
D’un crépuscule qui tant bruit
À une aube qui est de passage,
Trottoirs mal assurés où mes pas
Traînent par trop sans mea culpa…
J'aime à traverser seul la nuit
Qui ne m’est pas repos. Ses ténèbres
Me donnent de beaux et bons fruits
Que ma plume vient glaner, funèbre
Ou gaie, et qu'au plus tôt vos yeux
Vont cueillir sortis de leurs cieux…
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