Cycle pyrénéen
« Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être.
Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement. »
(Martin Luther King)
Bec ouvert, du bout des lèvres, du bon du cœur
Quand je le peux, je bois à toutes les fontaines
Comme je fais à une cruche, du moins certaines
D’ici qui se donnent sans qu’on les tête en chœur.
Il en coule une onde d’ambre et de lumière,
Nimbée du verre translucide de notre air,
Une fraîcheur polie qui vous inonde le blair,
Apaisant jà ces souffrances coutumières
Qui nous ont froissés, rendant aux pensers leur chair.
Je m’y étanche gorge, comme un sabre, au clair.
Imbibée de nuages, cette eau me désoiffe,
Certes, quand je bois l’œil sur l’azur qui répand
Ses touffeurs d’été où un soleil blanc ou blond s’épand,
Mais surtout me réconforte et, là, me reccoiffe.
Cet allant, aussi vite envolé que venu,
Tient aussi à sa musique où se déverse,
Goutte à goutte, invisible aux personnes tierces,
Le miel des beaux jours livré au vent tenu,
Dont elle prend les changeantes couleurs, s’en berce
Sa chanson nous souhaitant la bienvenue.
L’eau de cette fontaine nos douleurs allège,
Purifie nos âmes ivres d’envies volées
Aux rêves, vivantes mie sevrées d’envolées,
Nous offre une jouvence sans heurts, sacrilège,…
Quand je le peux, je bois à toutes les fontaines
Comme je fais à une cruche, du moins certaines
D’ici qui se donnent sans qu’on les tête en chœur.
Il en coule une onde d’ambre et de lumière,
Nimbée du verre translucide de notre air,
Une fraîcheur polie qui vous inonde le blair,
Apaisant jà ces souffrances coutumières
Qui nous ont froissés, rendant aux pensers leur chair.
Je m’y étanche gorge, comme un sabre, au clair.
Imbibée de nuages, cette eau me désoiffe,
Certes, quand je bois l’œil sur l’azur qui répand
Ses touffeurs d’été où un soleil blanc ou blond s’épand,
Mais surtout me réconforte et, là, me reccoiffe.
Cet allant, aussi vite envolé que venu,
Tient aussi à sa musique où se déverse,
Goutte à goutte, invisible aux personnes tierces,
Le miel des beaux jours livré au vent tenu,
Dont elle prend les changeantes couleurs, s’en berce
Sa chanson nous souhaitant la bienvenue.
L’eau de cette fontaine nos douleurs allège,
Purifie nos âmes ivres d’envies volées
Aux rêves, vivantes mie sevrées d’envolées,
Nous offre une jouvence sans heurts, sacrilège,…
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