Petite fable affable
Une légende veut qu’Alexandre le Grand,
Sentant que Thanatos en voulait jà à son âme,
Exprima, non comme le premier gland
Venu le ferait quand survient ce drame,
Une mais trois dernières volontés.
De quoi surprendre qui y fut confronté…
Il exige d’abord que soit porté en terre
Son cercueil par les six meilleurs médecins
Puis que l’on pave des richesses monétaires
De son empire le chemin qui, à dessein,
Le mènera lors de son lit à sa tombe.
Avant que son esprit en limbes ne retombe,
Il ajoute qu’il se veut tout nu en son linceul
Et sans rien dans les mains. Non. Ni le glaive
Du conquérant ni le sceptre du roi. Nu. Seul.
On l’interrogea sur le pourquoi, la sève
De tels souhaits : avait-il peur ou fait un rêve ?
« Moi devant qui tremble le monde entier,
Je veux rappeler aux docteurs les plus sages
Qu’on ne peut rien contre la mort liée
À la vie comme l’hiver à l’été. Au passage,
Je veux dire que les richesses d’ici-bas
Y restent et ne sont pas du trépas le bât.
Enfin, il est beau de se souvenir, mes frères,
Qu’on nait tous nus, et sans rien, à la vie
Et que c’est ainsi qu’on retourne à la terre,
Quoi qu’on y ait fait, une fois qu’à l’envi
Notre temps a filé dans cette clepsydre
Qui nous échoit, et qui n’est pas comme une hydre… »
Ainsi aurait voulu mourir, humblement,
Le plus grand homme qu’ait connue l’ère antique.
C’est sans doute une vraie fable, et simplement
Pour telle je vous l’offre : charismatique,
Elle pourrait pousser un peu à réfléchir
Qui, pour biens ou pouvoir, nous veut fléchir…
Sentant que Thanatos en voulait jà à son âme,
Exprima, non comme le premier gland
Venu le ferait quand survient ce drame,
Une mais trois dernières volontés.
De quoi surprendre qui y fut confronté…
Il exige d’abord que soit porté en terre
Son cercueil par les six meilleurs médecins
Puis que l’on pave des richesses monétaires
De son empire le chemin qui, à dessein,
Le mènera lors de son lit à sa tombe.
Avant que son esprit en limbes ne retombe,
Il ajoute qu’il se veut tout nu en son linceul
Et sans rien dans les mains. Non. Ni le glaive
Du conquérant ni le sceptre du roi. Nu. Seul.
On l’interrogea sur le pourquoi, la sève
De tels souhaits : avait-il peur ou fait un rêve ?
« Moi devant qui tremble le monde entier,
Je veux rappeler aux docteurs les plus sages
Qu’on ne peut rien contre la mort liée
À la vie comme l’hiver à l’été. Au passage,
Je veux dire que les richesses d’ici-bas
Y restent et ne sont pas du trépas le bât.
Enfin, il est beau de se souvenir, mes frères,
Qu’on nait tous nus, et sans rien, à la vie
Et que c’est ainsi qu’on retourne à la terre,
Quoi qu’on y ait fait, une fois qu’à l’envi
Notre temps a filé dans cette clepsydre
Qui nous échoit, et qui n’est pas comme une hydre… »
Ainsi aurait voulu mourir, humblement,
Le plus grand homme qu’ait connue l’ère antique.
C’est sans doute une vraie fable, et simplement
Pour telle je vous l’offre : charismatique,
Elle pourrait pousser un peu à réfléchir
Qui, pour biens ou pouvoir, nous veut fléchir…
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