« D’autres que moi écrivent comme ils parlent,
moi j’écris comme je me tais. »
Amin Maalouf
A chacun ses traces, peu importe les races,
Qu’on vive en la crasse ou qu’on s’habille en cuirasse,
On est fils du Ciel
Et de cette Terre qui ne fut pas réfractaire,
Jusqu’en ses cratères les plus noirs et austères
À offrir ses miels…
Certes il y a les nôtres et, après, tous les autres
Pour partager, Apôtres, notre maigre épeautre,
Mais n’est-on que fiel ?
A chacun ses traces, peu importe les races,
Qu’on vive en la crasse ou qu’on s’habille en cuirasse,
On est fils du Ciel…
Et à cette Terre qui ne fut pas réfractaire,
Jusqu’en ses cratères les plus noirs et austères
À offrir ses miels,
N’a-t-on qu’à donner haine, douleurs sans fin et peines
Pourrissant eaux, graines,… dans un air qu’on gangrène
Et pour quelques riels ?
Faisons donc que l’Autre devient des nôtres,
Fi d’ego où on se vautre et foin des patenôtres
Car que m’importe « Hiel ! ».
Retrouvons la grâce de terres jadis grasses,
Cessons d’être voraces avant qu’on se terrasse,
Nous, les Fils du Ciel…
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