Aujourd’hui , enfin, je vais donner libre-
Cours aux passions et pulsions. Vivre.
Au diable, le boulot ou les boulons,
Les rouquins tromblons et les bouquins oblongs.
Je vais me saouler de toi, me griser, être ivre
De jeux et de joie oubliant tout savoir-vivre.
Aujourd’hui, c’est l’oubli de ce qui fait
Que j’ai gueule enfarinée, regard défait,…
Aujourd’hui, je vais braver mes habitudes,
Fouler l’interdit avec béatitude.
Oui, fi des copies et foin des copains,
Du train-train : on mangera d’un bout de pain.
Je fuis, un temps, les craintes, les contraintes
Emprisonnant mes jours en piteuses plaintes
Ressassées, en frustrations éternelles.
Aujourd’hui, point d’avenues : des venelles !
Aujourd’hui, vrai !, j’irai pour une fois
À mon train pas à celui qui, parfois,
Me fait perdre pied, nome mène à l’abîme
De questions sans réponses, anonyme
Dans une vie qui file comme les vents.
Alors c’est décidé, dit, et c’est pas souvent,
Que Râ rit, sourit, ou que les limbes pleurent
Aujourd’hui : c’est grass’ mat jusqu’à… sept heures !
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