Y’a toujours un côté de la rue
Vas-s'y si tu crains de vivre libre.
Si tu crois, hélas, pouvoir survivre
Loin de la morsure du soleil,
Du chaud de l’incendie du ciel.
C’est celui où l’on flâne, où l’on erre,
Le nez à l’air et l’âme hors de terre…
Y’a toujours un côté de la rue
À l’ombre et un autre offert aux nues.
Alors si tu veux que ta vie avance,
Choisis ce trottoir par connivence ;
L’autre n’est qu’un lieu à vider
Car s’y pressent les noires idées,
Dans l’air d’un temps aux senteurs de craintes
Et aux couleurs de peurs qui vous éreintent…
Y’ a toujours un côté de la rue
À l’ombre que fuient les ingénues
Qui sur, l’autre rive, se bousculent.
Malgré les traits de la canicule
C’est vrai que, là, le temps prend son temps,
Nous invite à d’éternels longtemps
Dans le sillage enchanteur de rires,
De délires chassant toute idée d’ire.
Y’a toujours un côté de la rue
À l’ombre même en ces avenues
Qui sont la route de ta vie d’impasses
Où tant de gens, hélas, te dépassent
Tout en coups de coudes et de menton,
Loin des lourds parfums qui vous étrillent
Là où ça brûle moins que ça brille…
À l’ombre où tu es bienvenu…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire