Né des noirs vestiges de quelque nuit passée
Un gourd vertige aborde les rives du jour,
Il s’immisce jà par les rues harassées
Silencieuses à nouveau, las cadenassées.
L’azur des cieux cache ici, comme toujours,
La tristesse de moment, obscur contre-jour
D’un temps à la dérive fait pour les lasser,
Leur faire regretter le terrestre séjour.
La terreur et les peurs d’hier ont repassé
Leurs plats car la mort se tapit dans quelque ajour
D’une foi faite loi pour tous les menacer…
Son obscurantisme va donc tout effacer
Faisant survivre chacun dans un demi-jour
Qui nous éteindra… Kaboul est tombée ce jour.
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